La fin du rêve est le premier livre que j’écris. Il initie une aventure éditoriale intime que je souhaite respectueuse de la vie. À mes yeux, un livre n’est pas une marchandise banale. Écrire est un acte sacré qui verse, au travers de son contenu, de sa présentation, de sa fabrication, de sa distribution, de sa lecture… son énergie au creuset de l’univers.
Dans ces conditions, décider de vivre de son écriture est un défi que j’ai imaginé relever AVEC VOUS !
C’est ainsi que m’est venu le concept innovant du Livre vivant. L’idée est simple. Elle repose sur un contrat moral et consiste à :
Ce système novateur présente beaucoup d’avantages.
Sur le plan humain, il permet une relation entre lecteurs et entre les lecteurs et l’auteur car l’auteur est reconnu par les lecteurs via leurs reconnaissances de lecture. De plus, le livre est un outil de partage qui sert à organiser des rencontres avec les lecteurs dans divers cadres à travers toute la France…
Sur le plan économique, l’acheteur bénéficie d’un tarif bien inférieur à un tarif commercial tandis que les lecteurs fixent librement leur propre tarif. Quant à l’auteur, à la condition que le système fonctionne, il touche une rémunération équitable sans intermédiaire, en relation directe avec l’émotion de lecture et ne dépendant pas uniquement du nombre de livres vendus…
Sur le plan social, le livre est intégralement fabriqué par des entreprises françaises.
Sur le plan écologique, le livre est fabriqué en région Rhône-Alpes, ce qui limite les transports, avec du papier français issu de forêts gérées sous le label PEFC et des encres à base végétale. La chaîne de lecture permet un nombre de lecteurs infini tout en limitant le nombre d’exemplaires fabriqués et les invendus qui finissent à la poubelle.
Le succès du Livre vivant repose sur la motivation de celui qui achète un exemplaire et sur un contrat moral entre l’auteur et les lecteurs (faire passer le livre et payer sa reconnaissance de lecture)… Un système où chacun est acteur, reçoit et donne… Un système vivant !
Consulter la charte.
Le lecteur peut payer sa reconnaissance de lecture via le site internet en cliquant sur le bouton J’ai lu le livre de la page d’accueil ou par chèque à l’ordre de Stéphane VILLOUD, envoyé à l’adresse :
M. Stéphane VILLOUD
Vallée de la BESORGUES
Quartier Les Granges
07600 ASPERJOC*
En tant qu’’auteur, mon objectif est de pouvoir combiner une diffusion la plus large possible de mon œuvre, pour la partager avec le plus grand nombre, avec une rémunération éthique et juste. C’est pourquoi le livre numérique est accessible gratuitement mais reste soumis au contrat moral dans lequel chaque lecteur est invité à payer sa reconnaissance de lecture, d’un montant libre dépendant de son émotion et de ses moyens. Le téléchargement nécessite simplement le renseignement de son adresse électronique qui n’est utilisée qu’une seule fois, 1 mois après le téléchargement, pour inviter l’internaute à venir sur le site internet burnoutlafindureve.fr et participer au protocole d’après-lecture (commentaire, reconnaissance de lecture et partage).
Cela dit, le cas du livre numérique appelle plusieurs remarques.
La première est que l’écran n’est pas forcément l’interface la plus adaptée pour un récit émotionnel, sans compter les contraintes de format pour accéder aux dessins… Je suis conscient de cette limite mais pense que ce format numérique peut toucher un public spécifique éloigné du monde du livre papier, voire que le fichier numérique peut constituer une première approche avant de décider de lire le livre…
La deuxième est que le téléchargement du livre numérique étant gratuit, celui-ci ne participe pas à la prise en charge des frais de fabrication du livre dans leur globalité ce qui n’est pas très juste. Car sans ces frais, pas de livre numérique ! De plus, pourquoi la diffusion du livre numérique ne participerait pas au financement des déplacements pour rencontrer les futurs lecteurs numériques… Il serait donc logique que le téléchargement soit payant au titre de la participation aux frais de conception et de logistique. Mais ce serait aussi un frein énorme au téléchargement et une démarche difficile à comprendre pour l’internaute, invité à la fin de sa lecture à payer sa reconnaissance de lecture… N’aurait-il pas le sentiment de payer 2 fois ?
Cette situation justifierait donc que les reconnaissances de lectures soient plus élevées pour le numérique que pour le livre papier alors que l’usage commercial est actuellement en sens inverse…
Le téléchargement gratuit du livre est donc une expérimentation dans l’expérimentation, qui vise à proposer un écosystème harmonieux autour du récit : livre papier, numérique, rencontres. Comme tout écosystème, il est à la fois fragile et résilient, et repose sur l’implication et le respect de tous et de chacun…