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RENCONTRE : interroger son regard sur la santé à VALGORGE (07) le 22/09/2018

Dans le cadre de la tournée de l’exposition photo « D’autres clichés sur la santé mentale » initiée en avril à la médiathèque d’Aubenas et qui se tient à la médiathèque intercommunale de Valgorge du 1er au 30 septembre, la bibliothécaire Virginie LAURIOL et des professionnels de la Maison d’Accueil Spécialisé Les genêts d’or de Valgorge organisent :

une table ronde : Interroger son regard sur la santé.

le 22 septembre à 17h30 à la médiathèque de Valgorge

à laquelle j’aurai le plaisir de participer 🙂

Le but de cette rencontre est d’organiser un moment de partage avec le grand public en proposant en débat une réflexion autour de l’idée que ce qui crée des barrières entre les personnes, dans le domaine de la santé, et notamment de la santé mentale, c’est avant tout le regard que l’on porte sur la santé : la sienne, celle de l’autre et la santé en général. Or derrière la santé, c’est de l’humain que l’on parle…

Emmanuel MACRON a dit : « une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ».  Cette déclaration illustre bien à mes yeux le culte de la réussite qui repose sur l’adaptation, la compétition et la séparation qui se développent dans le corps social et le rendent malade au lieu d’une réalisation, d’une coopération et d’une unité qui lui permettrait de s’épanouir…

On a beau les cacher dans des hôpitaux ou des Maisons Spécialisées éloignées dans les campagnes, les « malades » interpellent les « biens portants » sur notre modèle de société à travers la répartition des richesses, la solidarité et la fraternité… En cela, les malades ne sont que des déshérités parmi d’autres : vieux dans des EPAHD, migrants dans des centres de rétention, immigrés dans des cités, prisonniers dans des prisons…

Mais à y regarder de plus près, on peut capter un autre message encore plus puissant. Et si ces « malades », dans la remise en cause implicite de la notion de réussite qui découle de leur situation, et dans la nécessaire résilience qu’ils incarnent, interpelaient le reste de leur communauté pour leur inspirer une autre voie : une autre façon d’être au monde basée sur une source de joie et un mode relationnel plus justes ?

Si « La santé est à la fois le miroir, le tremplin et l’impasse de nos vies* », alors il est peut-être intéressant de prendre un moment pour en discuter car derrière le sujet tabou de la santé mentale, c’est tout un chacun qui est concerné dans son histoire intime, son rapport aux autres et dans la nature même de la société à laquelle il participe… Dans sa vie quoi !

Nous comptons sur vous pour venir enrichir le débat 🙂

A la joie de vous rencontrer.
S

* citation extraite du livre Burn-out : la fin du rêve, page 62, qui sera en vente à la fin de la rencontre 🙂

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